Certains enfants de mon atrium 6-9 ne travaillent pas, que faire ?

Certains enfants de mon atrium 6-9 ne travaillent pas, que faire ?

Il est irréaliste et idéaliste de croire que tous les enfants arriveront en atrium de niveau II avec une éthique de travail acceptable, prêts à assumer la responsabilité de choisir librement leur travail. Certains n’ont pas la capacité de choisir des activités constructives et de les accomplir correctement; ceux qui ont cette déficience doivent être soutenus dans ce processus.

Nous aidons l’enfant lorsque :

  • nous attendons de lui qu’il travaille de manière soutenu,
  • nous lui offrons plein de leçons passionnantes issues de la riche palette des leçons d’éducation cosmique de ce niveau (fettucia, frise bleue, frise des dons…
  • nous faisons en sorte que ces leçons fassent appel à la psyché de l’enfant de cet âge, comme étudié en formation
  • nous lui permettons de faire un choix personnel parmi les options possibles

Ceci est fondamental.

Pour susciter le désir de travailler, le catéchiste doit donc offrir des leçons à la fois nombreuses, intéressantes et variées, puis demander à l’enfant d’en choisir une parmi tout ce qui a été présenté pour approfondir une idée.

 

Si l’enfant ne peut ou ne veut pas choisir lui-même, le catéchiste doit le faire à sa place jusqu’à ce que celui-ci y parvienne. Après une discussion avec l’enfant qui en a besoin, le catéchiste doit lui donner un seul travail, et non une longue liste de choix, étant entendu que celui doit être terminé. Une fois ce travail accompli, l’enfant doit avoir la possibilité de choisir le suivant. S’il n’y parvient toujours pas, le catéchiste doit choisir à nouveau pour lui et continuer à le faire jusqu’à ce qu’il y parvienne. Si l’enfant réussit à faire un choix, il faut le laisser faire, mais il doit alors aller jusqu’au bout de son travail. Progressivement, avec ce type d’enfant, le catéchiste peut l’aider à développer la même éthique de travail que les autres enfants de l’atrium.

 

Ces enfants requièrent beaucoup d’attention et d’énergie de la part du catéchiste, mais il est judicieux de s’y mettre dès le début de l’année afin de les aider à choisir de manière autonome et responsable. En s’engageant dans ce processus, le catéchiste demande à l’enfant d’accomplir un travail à la hauteur de ses capacités, tout en le mettant en contact avec l’environnement, afin qu’il puisse, à terme, travailler lui aussi de manière spontanée. C’est alors que le catéchiste peut s’effacer.

 

Les enfants qui parviennent progressivement à travailler sans être continuellement guidés par le catéchiste, se rendent compte de leur réussite et se sentent donc valorisés. C’est d’ailleurs ainsi que l’on développe l’estime de soi, et non à travers des compliments vides de sens et faits pour qu’ils se sentent bien. Les enfants qui travaillent de manière spontanée et indépendante perçoivent leurs efforts à leur juste valeur et acquièrent de la confiance en leurs capacités tout en développant leurs compétences. Ces acquisitions motivent à leur tour les enfants à intensifier leur travail.

 

Extrait traduit  et adapté de « Elementary Classroom Education  (How To Implement Cosmic Education)» par  Phyllis-Pottish Lewis, 2011